Nicolas Hulot surveille le futur remaniement ministériel de près. «La Fondation (Nicolas Hulot) attend qu'une impulsion claire soit exprimée au plus haut niveau de l'Etat - lors du remaniement et du discours de politique générale-, que soient réaffirmées la vision et les ambitions réelles" en matière d'environnement dans les deux ans à venir et que l'architecture gouvernementale soit "au minimum confirmée sur ces questions», a expliqué l'animateur dans un communiqué.
Il a notamment souhaité que lors de ce remaniement, le portefeuille ministériel du développement durable, actuellement confié à Jean-Louis Borloo, soit confirmé à la place de «n° 2 au gouvernement.»
Il a aussi souhaité que ce ministère conserve ses compétences en matière d'écologie, de transport, d'énergie, de logement et de la mer.
«Tout recul sur les institutions marquerait un retour en arrière incompatible avec le défi écologique», a mis en garde le père du «Pacte écologique».
«Alors que la France va présider le G20, dans la préparation des 20 ans de Rio en 2012, et de la réforme de la Politique agricole commune (PAC), le nouveau gouvernement français devra impulser et préciser une feuille de route ambitieuse pour un développement solidaire et écologiquement soutenable», a estimé Nicolas Hulot.
Dans un sondage publié mi-octobre, Nicolas Hulot était plébiscité par les Français, de gauche comme de droite, pour occuper la fonction de ministre de l'Ecologie.
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