Aujourd’hui décédé, Jean-Marie Loret prétendait que le dictateur avait rencontré sa mère en France pendant la Première guerre mondiale...
Selon lui, sa mère aurait rencontré Adolf Hitler alors que ce dernier, caporal dans l’armée allemande, combattait les troupes françaises en Picardie. Le soldat allemand aurait succombé au charme de la jeune fille alors âgée de 16 ans, et noué avec elle une relation pendant plusieurs semaines.
Membre d’un réseau de résistance
Jean-Marie Loret, qui nait en mars 1918, a été considéré dans son village et durant toute son enfance comme un «fils de boche», mais sa mère a longtemps refusé de lui raconter l’histoire de sa conception. Son soi-disant père ne l’a quant à lui jamais reconnu mais aurait continué à prendre des nouvelles de sa mère.
Ironie du sort, raconte Le Point, Jean-Marie Loret s’est enrôlé dans l’armée française en 1939 pour combattre les troupes allemandes, et a été membre d’un réseau de résistance sous l’Occupation.
Controverse entre historiens
Ce n’est que quelques semaines avant sa mort que la femme a décidé de confier à son fils le nom de son géniteur. Devenu adulte, Jean-Marie Loret a tenté de faire reconnaître sa sinistre généalogie, en s’appuyant sur différentes expertises, en vain.
Si l’histoire de Jean-Marie Loret est fascinante, elle est sujette à caution. La thèse de l’enfant caché d’Adolf Hitler est en effet l’objet d’une controverse entre historiens. Les investigations d’un journaliste belge en 2008, réalisées à partir de l’ADN de descendants indirects d’Hitler, tendraient même à prouver qu’aucun lien n’existe entre le Français et le dictateur nazi.
E.O.
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