Zinédine Zidane s'est excusé, mercredi sur Canal+, pour avoir asséné un coup de tête au défenseur italien Marco Materazzi lors de la finale du Mondial-2006 de football entre la France et l'Italie, affirmant avoir été insulté avec "des mots très durs".
Le joueur, qui a pris sa retraite à l'issue du Mondial-2006, a toutefois indiqué "ne pas regretter" le coup de tête qui a provoqué son exclusion à la 110e minute de la rencontre perdue par la France (1-1, 5-3 t.a.b).
Pour l'heure, le Français est le seul à blâmer, aux yeux de la Fédération internationale de football (Fifa), l'unique concerné par l'enquête disciplinaire qu'elle a diligentée mardi. Son président Sepp Blatter n'a pas exclu un retrait du titre de meilleur joueur du Mondial attribué à Zidane.
Cependant, victime dimanche soir, le grand Materazzi a vu mardi son cas commencer à être instruit par les médias internationaux et des politiques, tandis que Zidane recevait l'appui de son public (61% le pardonnent, 52% comprennent son geste selon un sondage) mais aussi, ostensiblement, des plus hautes autorités françaises.
Venu le premier à son secours dès dimanche soir, Jacques Chirac lui a fait part lundi de "l'admiration et de l'affection de la nation toute entière" tandis que le Premier ministre Dominique de Villepin jugeait mardi que Zidane "restera un exemple".
Mais ce qu'a dit Materazzi à Zidane peut-il expliquer que celui-ci, subitement, "pète les plombs"?
Le joueur de l'Inter Milan a reconnu mardi avoir proféré une insulte, la justifiant par l'"arrogance" du Français. Sans donner de détail, Materazzi a toutefois relativisé la gravité de ses propos: c'était "une insulte de celles qu'on s'entend dire des dizaines de fois et qui nous échappent souvent sur le terrain".
La presse britannique, assurant s'appuyer sur des experts de la lecture sur les lèvres, affirme que Materazzi aurait dit à Zidane, tandis que les deux hommes marchaient l'un à côté de l'autre: "On sait tous que tu es le fils d'une pute terroriste".
Faux, répond Materazzi qui, à l'en croire, ne sait "même pas ce que c'est un terroriste islamiste" et ne peut avoir mis en cause la mère de Zidane parce que pour lui "la maman est sacrée".
Zidane semble déjà s'être expliqué auprès de ses équipiers. Lilian Thuram n'a pas souhaité dévoiler mardi ce que leur capitaine leur a raconté.
Mais les propos de cet homme très engagé dans la lutte contre le racisme dans le football, qu'il a toujours dénoncé publiquement et vigoureusement, notamment en Italie, semblent de nature à relativiser la gravité de ce qu'a vraiment dit Materazzi: "Ce n'est pas le plus important", a assuré Thuram. Selon lui, c'est Zidane qui est "tombé dans le piège des joueurs italiens".
Mardi, la presse italienne rappelait la réputation de joueur provocateur et parfois violent de Materazzi. Mais en matière de réputation, Zidane a aussi la sienne: celle d'un joueur impulsif souvent exclu pour ses coups de sang.
La polémique n'a en tous les cas pas l'air d'inquiéter Materazzi qui est monté sur scène à Milan lors d'un concert des Rolling Stones. "Materazzi et Keith Richards (ndlr: opéré de la tête après une chute) ont un point commun", a plaisanté Mick Jagger. "Ils ont eu tous les deux des problèmes de tête".
Pour l'heure, le Français est le seul à blâmer, aux yeux de la Fédération internationale de football (Fifa), l'unique concerné par l'enquête disciplinaire qu'elle a diligentée mardi. Son président Sepp Blatter n'a pas exclu un retrait du titre de meilleur joueur du Mondial attribué à Zidane.
Cependant, victime dimanche soir, le grand Materazzi a vu mardi son cas commencer à être instruit par les médias internationaux et des politiques, tandis que Zidane recevait l'appui de son public (61% le pardonnent, 52% comprennent son geste selon un sondage) mais aussi, ostensiblement, des plus hautes autorités françaises.
Venu le premier à son secours dès dimanche soir, Jacques Chirac lui a fait part lundi de "l'admiration et de l'affection de la nation toute entière" tandis que le Premier ministre Dominique de Villepin jugeait mardi que Zidane "restera un exemple".
Mais ce qu'a dit Materazzi à Zidane peut-il expliquer que celui-ci, subitement, "pète les plombs"?
Le joueur de l'Inter Milan a reconnu mardi avoir proféré une insulte, la justifiant par l'"arrogance" du Français. Sans donner de détail, Materazzi a toutefois relativisé la gravité de ses propos: c'était "une insulte de celles qu'on s'entend dire des dizaines de fois et qui nous échappent souvent sur le terrain".
La presse britannique, assurant s'appuyer sur des experts de la lecture sur les lèvres, affirme que Materazzi aurait dit à Zidane, tandis que les deux hommes marchaient l'un à côté de l'autre: "On sait tous que tu es le fils d'une pute terroriste".
Faux, répond Materazzi qui, à l'en croire, ne sait "même pas ce que c'est un terroriste islamiste" et ne peut avoir mis en cause la mère de Zidane parce que pour lui "la maman est sacrée".
Zidane semble déjà s'être expliqué auprès de ses équipiers. Lilian Thuram n'a pas souhaité dévoiler mardi ce que leur capitaine leur a raconté.
Mais les propos de cet homme très engagé dans la lutte contre le racisme dans le football, qu'il a toujours dénoncé publiquement et vigoureusement, notamment en Italie, semblent de nature à relativiser la gravité de ce qu'a vraiment dit Materazzi: "Ce n'est pas le plus important", a assuré Thuram. Selon lui, c'est Zidane qui est "tombé dans le piège des joueurs italiens".
Mardi, la presse italienne rappelait la réputation de joueur provocateur et parfois violent de Materazzi. Mais en matière de réputation, Zidane a aussi la sienne: celle d'un joueur impulsif souvent exclu pour ses coups de sang.
La polémique n'a en tous les cas pas l'air d'inquiéter Materazzi qui est monté sur scène à Milan lors d'un concert des Rolling Stones. "Materazzi et Keith Richards (ndlr: opéré de la tête après une chute) ont un point commun", a plaisanté Mick Jagger. "Ils ont eu tous les deux des problèmes de tête".
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