Un thon rouge a été adjugé jeudi au prix record de 565.000 euros lors de la première vente aux enchères de l'année au marché au poisson de Tsukiji à Tokyo, le plus grand du monde.
Le spécimen de 269 kilogrammes, pêché au large de la préfecture d'Aomori (nord), a été acheté par le propriétaire d'une célèbre chaîne de restaurants de sushi de Tokyo, Sushizanmai.
A 56,49 millions de yens (565.000 euros), il s'agit du thon le plus cher de l'histoire du Japon, après le record de 32,49 millions de yens atteint l'an dernier pour un monstre de 342 kilos, a indiqué un responsable de Tsukiji.
"Je voulais décrocher le meilleur thon, afin que les clients japonais, et non pas étrangers, puissent en profiter", a déclaré l'heureux gagnant, Kiyoshi Kimura, en faisant référence aux enchères de l'an dernier.
En janvier 2011, le thon le plus cher avait été remporté par le propriétaire d'un restaurant de Hong Kong associé à un restaurateur japonais, un duo qui avait déjà dominé les enchères en 2009 et 2010.
A ce prix, le morceau de filet (ootoro) en sashimi (poisson cru) ou en sushi (accompagné de riz vinaigré) devrait être proposé à environ 5.000 yens (50 euros) pièce, mais le patron de Sushizanmai a décidé de le vendre au prix normal de 418 yens (4 euros), selon les médias japonais.
"La chair est d'un rouge magnifique et la qualité du filet est excellente", a commenté M. Kimura devant un quartier du thon qu'il venait d'acheter. "C'est vraiment délicieux. Le goût est imbattable."
Emiko Misumi, âgée de 44 ans, a eu la chance d'être parmi les premiers clients à pouvoir déguster un morceau de "ootoro", la partie la plus tendre du thon, de couleur rose pâle. "Il est tellement fondant et si bon", s'est-elle exclamée devant les caméras de télévision.
Le Japon consomme 80% des thons rouges pêchés dans le monde, notamment sous forme de sushi. Mais ce thon de qualité supérieure est de plus en plus apprécié en Chine et la participation des Chinois aux enchères fait grimper les prix.
Toutefois, certains pays occidentaux tentent d'imposer une interdiction du commerce du thon rouge d'Atlantique Est et de Méditerranée, dont le nombre serait en diminution.
Grâce à un intense activisme auprès des pays en développement, le gouvernement japonais a réussi jusqu'ici à écarter cette menace.
"Vous savez, des produits de cette qualité sont appréciés dans le monde entier", a estimé Hirotaka Higurashi, 22 ans, interrogé au sujet de la pêche intensive. "On ne peut pas y faire grand chose."
AFP
Le spécimen de 269 kilogrammes, pêché au large de la préfecture d'Aomori (nord), a été acheté par le propriétaire d'une célèbre chaîne de restaurants de sushi de Tokyo, Sushizanmai.
A 56,49 millions de yens (565.000 euros), il s'agit du thon le plus cher de l'histoire du Japon, après le record de 32,49 millions de yens atteint l'an dernier pour un monstre de 342 kilos, a indiqué un responsable de Tsukiji.
"Je voulais décrocher le meilleur thon, afin que les clients japonais, et non pas étrangers, puissent en profiter", a déclaré l'heureux gagnant, Kiyoshi Kimura, en faisant référence aux enchères de l'an dernier.
En janvier 2011, le thon le plus cher avait été remporté par le propriétaire d'un restaurant de Hong Kong associé à un restaurateur japonais, un duo qui avait déjà dominé les enchères en 2009 et 2010.
A ce prix, le morceau de filet (ootoro) en sashimi (poisson cru) ou en sushi (accompagné de riz vinaigré) devrait être proposé à environ 5.000 yens (50 euros) pièce, mais le patron de Sushizanmai a décidé de le vendre au prix normal de 418 yens (4 euros), selon les médias japonais.
"La chair est d'un rouge magnifique et la qualité du filet est excellente", a commenté M. Kimura devant un quartier du thon qu'il venait d'acheter. "C'est vraiment délicieux. Le goût est imbattable."
Emiko Misumi, âgée de 44 ans, a eu la chance d'être parmi les premiers clients à pouvoir déguster un morceau de "ootoro", la partie la plus tendre du thon, de couleur rose pâle. "Il est tellement fondant et si bon", s'est-elle exclamée devant les caméras de télévision.
Le Japon consomme 80% des thons rouges pêchés dans le monde, notamment sous forme de sushi. Mais ce thon de qualité supérieure est de plus en plus apprécié en Chine et la participation des Chinois aux enchères fait grimper les prix.
Toutefois, certains pays occidentaux tentent d'imposer une interdiction du commerce du thon rouge d'Atlantique Est et de Méditerranée, dont le nombre serait en diminution.
Grâce à un intense activisme auprès des pays en développement, le gouvernement japonais a réussi jusqu'ici à écarter cette menace.
"Vous savez, des produits de cette qualité sont appréciés dans le monde entier", a estimé Hirotaka Higurashi, 22 ans, interrogé au sujet de la pêche intensive. "On ne peut pas y faire grand chose."
AFP
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