AUTOMOBILE - Réputées infaillibles, ses voitures ont enchaîné les problèmes techniques et les rappels en 2010...
Comment passer du statut de numéro un mondial à celui d’entreprise malade? Toyota a trouvé la recette en 2010. Il y a deux ans, l’entreprise japonaise jouissait d’une réputation sans tache. Mais le groupe traverse depuis la fin 2009 une crise sans précédent.
9 millions de rappels
Tout a commencé avec un problème de… tapis de sol. Mal conçus dans treize modèles de la marque, ceux-ci peuvent se coincer dans la pédale de frein et provoquent plusieurs accidents mortels dans le monde, notamment aux Etats-Unis...
Comment passer du statut de numéro un mondial à celui d’entreprise malade? Toyota a trouvé la recette en 2010. Il y a deux ans, l’entreprise japonaise jouissait d’une réputation sans tache. Mais le groupe traverse depuis la fin 2009 une crise sans précédent.
9 millions de rappels
Tout a commencé avec un problème de… tapis de sol. Mal conçus dans treize modèles de la marque, ceux-ci peuvent se coincer dans la pédale de frein et provoquent plusieurs accidents mortels dans le monde, notamment aux Etats-Unis...
L’entreprise japonaise doit alors rappeler près de quatre millions de véhicules. Mais, entre-temps, on apprend que le groupe connaît également des problèmes avec son système de freinage hydraulique et ses pédales d’accélération. Le mécanisme pourrait rester bloqué en position enfoncée avec l’usure, transformant les véhicules en «voitures folles».
Réputation écornée
Après ces annonces, le groupe part en roue libre et porte le nombre de véhicules à rappeler à près de 9 millions. Pour mettre fin à cette série noire, le constructeur décide en janvier d’arrêter ses chaînes de production aux Etats-Unis. Un type de décision rarissime. Et en avril, la compagnie se résout à payer une amende de 16,375 millions de dollars pour avoir tardé à rappeler les véhicules incriminés. Mais le mal est fait, sa réputation de constructeur irréprochable est écornée. Pire, un nouveau problème technique est révélé en octobre. Toyota doit rappeler un million et demi de voitures dans le monde à cause d'une fuite de liquide de freinage.
Pourtant, malgré cette année de déboires, le groupe limite sa perte de part de marché à une légère chute de 16,6% à 15,2% aux Etats-Unis et de 5,7% à 4,3% en Europe. Bien que rattrapé par ses concurrents, il reste numéro un mondial. Ce mardi, Toyota a décidé de payer une nouvelle amende de 32 millions de dollars au Trésor américain pour mettre fin aux enquêtes sur ses rappels tardifs de véhicules. Le groupe japonais espère ainsi clore une année 2010 bien difficile, et voir la nouvelle année commencer sous de meilleurs auspices.
— Thibaut Schepman
Réputation écornée
Après ces annonces, le groupe part en roue libre et porte le nombre de véhicules à rappeler à près de 9 millions. Pour mettre fin à cette série noire, le constructeur décide en janvier d’arrêter ses chaînes de production aux Etats-Unis. Un type de décision rarissime. Et en avril, la compagnie se résout à payer une amende de 16,375 millions de dollars pour avoir tardé à rappeler les véhicules incriminés. Mais le mal est fait, sa réputation de constructeur irréprochable est écornée. Pire, un nouveau problème technique est révélé en octobre. Toyota doit rappeler un million et demi de voitures dans le monde à cause d'une fuite de liquide de freinage.
Pourtant, malgré cette année de déboires, le groupe limite sa perte de part de marché à une légère chute de 16,6% à 15,2% aux Etats-Unis et de 5,7% à 4,3% en Europe. Bien que rattrapé par ses concurrents, il reste numéro un mondial. Ce mardi, Toyota a décidé de payer une nouvelle amende de 32 millions de dollars au Trésor américain pour mettre fin aux enquêtes sur ses rappels tardifs de véhicules. Le groupe japonais espère ainsi clore une année 2010 bien difficile, et voir la nouvelle année commencer sous de meilleurs auspices.
— Thibaut Schepman
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