noctambule Le monde de la nuit est dur à apprivoiser pour les caméras
La nuit festive se dérobe devant les caméras. C'est ce que suggère Nightclubbing, ce soir à 22 h 15 sur Paris Première. Dans ce documentaire qui retrace en une heure un demi-siècle de nuits parisiennes, pas d'enregistrements vidéo, mais des témoignages et des photos, comme les archives de Castel, dans les années 1960. « Par la photo, on pénètre mieux dans l'ambiance de la nuit, explique Jacques Braunstein, réalisateur du docu. La photo laisse place aux fantasmes et à l'imagination. »
« Le people, on s'en foutait »
« Ça se passait très naturellement, raconte le photographe Philippe Morillon, auteur d'Une dernière danse ? (Steidl), qui a pris des clichés au Palace. Avec un petit appareil dans la poche, on faisait des photos comme on dit bonjour. » Depuis, le droit à l'image a fait son chemin et ses nuits se sont industrialisées : « Pour certaines soirées, Il faut être accrédité pour prendre des photos des stars. Et encore devant une toile, avec le nom du sponsor. Dans le temps, le people, on s'en foutait », raconte Foc Kan, aujourd'hui collaborateur à Voici.
Les caméras, elles, n'ont jamais vraiment été les bienvenues. Dans les émissions tournées en boîte (celles de Thierry Ardisson ou plus récemment « Culture Club »), la nuit parisienne y servait plutôt de décor. Seul un programme avait su saisir les noctambules : « Paris Dernière ». « Si une caméra rentre dans une boîte, elle arrête le processus à l'Å“uvre, rien que par l'éclairage dont elle a besoin, note le journaliste Frédéric Taddéi. “Paris Dernière” a réussi sa percée grâce à la légèreté du matériel », une petite caméra DV numérique. La fête aime d'autant plus s'exhiber que ses voyeurs se font discrets.
— Joël Métreau
La nuit festive se dérobe devant les caméras. C'est ce que suggère Nightclubbing, ce soir à 22 h 15 sur Paris Première. Dans ce documentaire qui retrace en une heure un demi-siècle de nuits parisiennes, pas d'enregistrements vidéo, mais des témoignages et des photos, comme les archives de Castel, dans les années 1960. « Par la photo, on pénètre mieux dans l'ambiance de la nuit, explique Jacques Braunstein, réalisateur du docu. La photo laisse place aux fantasmes et à l'imagination. »
« Le people, on s'en foutait »
« Ça se passait très naturellement, raconte le photographe Philippe Morillon, auteur d'Une dernière danse ? (Steidl), qui a pris des clichés au Palace. Avec un petit appareil dans la poche, on faisait des photos comme on dit bonjour. » Depuis, le droit à l'image a fait son chemin et ses nuits se sont industrialisées : « Pour certaines soirées, Il faut être accrédité pour prendre des photos des stars. Et encore devant une toile, avec le nom du sponsor. Dans le temps, le people, on s'en foutait », raconte Foc Kan, aujourd'hui collaborateur à Voici.
Les caméras, elles, n'ont jamais vraiment été les bienvenues. Dans les émissions tournées en boîte (celles de Thierry Ardisson ou plus récemment « Culture Club »), la nuit parisienne y servait plutôt de décor. Seul un programme avait su saisir les noctambules : « Paris Dernière ». « Si une caméra rentre dans une boîte, elle arrête le processus à l'Å“uvre, rien que par l'éclairage dont elle a besoin, note le journaliste Frédéric Taddéi. “Paris Dernière” a réussi sa percée grâce à la légèreté du matériel », une petite caméra DV numérique. La fête aime d'autant plus s'exhiber que ses voyeurs se font discrets.
— Joël Métreau
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