BIODIVERSITE - Et sensibiliser l'opinion à l'utilité des zones humides...
Du 1er mars au 31 mai, vous pouvez devenir sauveteur de batraciens. L’opération Fréquence Grenouille, organisée par le réseau des Conservatoires d’espaces naturels et les Réserves naturelles de France, est lancée ce mardi pour sensibiliser le grand public à la préservation des zones humides. Pour protéger ces fragiles écosystèmes, dont 10.000 hectares disparaissent tous les ans en France, les organisateurs de Fréquence Grenouille misent sur la sympathie inspirée par les batraciens et sur plus de 400 animations en France et en Outre-mer, du sauvetage de batraciens à l’aménagement de crapauducs.
Du 1er mars au 31 mai, vous pouvez devenir sauveteur de batraciens. L’opération Fréquence Grenouille, organisée par le réseau des Conservatoires d’espaces naturels et les Réserves naturelles de France, est lancée ce mardi pour sensibiliser le grand public à la préservation des zones humides. Pour protéger ces fragiles écosystèmes, dont 10.000 hectares disparaissent tous les ans en France, les organisateurs de Fréquence Grenouille misent sur la sympathie inspirée par les batraciens et sur plus de 400 animations en France et en Outre-mer, du sauvetage de batraciens à l’aménagement de crapauducs.
Prendre une grenouille par la main
La saison des amours n’est pas toujours très romantique pour les grenouilles. Pour rejoindre les mares et les zones humides où elles se reproduisent, elles doivent traverser des routes... et cela tourne bien souvent au carnage: «70 à 80% de la population de batraciens se font écraser. Ils restent sur la route parce que le bitume est chaud, ils avancent de manière désordonnée ou ils se grimpent les uns sur les autres car c’est la saison de la reproduction… Il suffit de peu de trafic pour tuer beaucoup de grenouilles», déplore Marc Maury, directeur du développement réseau à la Fédération des conservatoires d’espaces naturels.
Pour éviter cette hécatombe, Fréquence Grenouille veut rassembler le grand public autour d’actions simples. Par exemple, en mettant des filets au bord des routes dans lesquels les grenouilles vont s’agglutiner: «On les transporte ensuite dans des seaux et on les fait traverser la route», explique Marc Maury. Avec plus de moyens, on peut aussi construire des crapauducs, des tunnels sous-terrain que les grenouilles emprunteront pour traverser.
Mais Fréquence Grenouille veut surtout, par le vecteur des batraciens, sensibiliser à la préservation des zones humides. «Ce sont des réserves en eau et des milieux essentiels pour la régulation des crues, des sécheresses et tout le cycle de l’eau, insiste Marc Maury. Ce sont aussi des réserves de biodiversité remarquables.»
A.C
La saison des amours n’est pas toujours très romantique pour les grenouilles. Pour rejoindre les mares et les zones humides où elles se reproduisent, elles doivent traverser des routes... et cela tourne bien souvent au carnage: «70 à 80% de la population de batraciens se font écraser. Ils restent sur la route parce que le bitume est chaud, ils avancent de manière désordonnée ou ils se grimpent les uns sur les autres car c’est la saison de la reproduction… Il suffit de peu de trafic pour tuer beaucoup de grenouilles», déplore Marc Maury, directeur du développement réseau à la Fédération des conservatoires d’espaces naturels.
Pour éviter cette hécatombe, Fréquence Grenouille veut rassembler le grand public autour d’actions simples. Par exemple, en mettant des filets au bord des routes dans lesquels les grenouilles vont s’agglutiner: «On les transporte ensuite dans des seaux et on les fait traverser la route», explique Marc Maury. Avec plus de moyens, on peut aussi construire des crapauducs, des tunnels sous-terrain que les grenouilles emprunteront pour traverser.
Mais Fréquence Grenouille veut surtout, par le vecteur des batraciens, sensibiliser à la préservation des zones humides. «Ce sont des réserves en eau et des milieux essentiels pour la régulation des crues, des sécheresses et tout le cycle de l’eau, insiste Marc Maury. Ce sont aussi des réserves de biodiversité remarquables.»
A.C
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