Voteront-ils au premier tour Nicolas Sarkozy? Quelles politiques soutiennent-ils? Des critiques à formuler? 20minutes.fr leur a posé la question...
Malmené dans les sondages qui voient la montée du Front national, une gestion critiquée jusque dans son camp, Nicolas Sarkozy semble en petite forme. 20minutes.fr a posé trois questions pour savoir comment ceux qui ont voté pour lui en 2007 le jugeaient.
Voterez-vous dès le premier tour pour Nicolas Sarkozy en 2012?
Michel, 63 ans, indépendant à Thouars (Deux-Sèvres): «J’ai toujours voté à droite, et je le ferai encore en 2012. Je voterai donc Sarkozy, même s’il n’est pas aussi proche des Français que l’a été Jacques Chirac».
Olivier, 25 ans, audioprothésiste à Paris: «Rien n’est totalement fixé aujourd’hui».
Bastien, 27 ans, dans le secteur bancaire à la Roche-sur-Yon (Vendée): «En 2007, j’ai voté Sarkozy. Mais en 2012, c’est pas encore sûr, ou peut-être seulement au deuxième tour, ce n’est pas encore vraiment décidé. Il y a bien Villepin, mais faire cavalier seul, ce n’est pas une stratégie pour gagner».
Quelles politiques soutenez-vous?
Michel: «Réduire les dépenses des services publics, oui, même si c’est vrai que quand lorsqu’on ne trouve même plus de Poste à la campagne, c’est vraiment dommage. Dans les services des grosses villes, dans les ministères à Paris, je suis sûr qu’il y a des choses à améliorer. Donc moins d’Etat et plus pour les petites entreprises, oui».
Olivier: «Il y a une vision de la droite sur l’emploi et la fiscalité. En période de crise économique, de gros efforts ont été faits pour améliorer la situation, notamment avec les chiffres du chômage, et globalement on s’en sort bien, ou du moins, mieux que les autres pays».
Bastien: «Aujourd’hui, c’est dur, et c’est dur pour tout le monde. Mais je suis prêt aux sacrifices pour garder l’emploi en France, si cela peut nous éviter le pire. Et c’est ce que fait la droite. A gauche, il y a beaucoup de discours mais je n’ai jamais vu de résultats».
Des critiques à formuler?
Michel: «Ce qui ne me plaît pas, c’est le coup de la montre en or chez Sarkozy. Cette politique du fric, ça n’a jamais été mon truc. Et puis franchement, personne ne s’intéresse à nous, qui vivons dans les campagnes. On parle de vaches et de moutons uniquement pour le salon de l'Agriculture à Paris. La droite a quand même eu cette tradition des paysans, même si, aujourd’hui, pleins de décisions sont prises à Bruxelles.
Olivier: «Sur la sécurité, oui, il y a encore beaucoup de choses à faire. Mais est-ce que la gauche serait meilleure sur ce terrain?».
Bastien: «Parfois, on parle des étrangers comme de chiens. On a oublié le respect des personnes, et ça, ce n’est pas normal».
— Propos recueillis par Anne-Laëtitia Béraud
Malmené dans les sondages qui voient la montée du Front national, une gestion critiquée jusque dans son camp, Nicolas Sarkozy semble en petite forme. 20minutes.fr a posé trois questions pour savoir comment ceux qui ont voté pour lui en 2007 le jugeaient.
Voterez-vous dès le premier tour pour Nicolas Sarkozy en 2012?
Michel, 63 ans, indépendant à Thouars (Deux-Sèvres): «J’ai toujours voté à droite, et je le ferai encore en 2012. Je voterai donc Sarkozy, même s’il n’est pas aussi proche des Français que l’a été Jacques Chirac».
Olivier, 25 ans, audioprothésiste à Paris: «Rien n’est totalement fixé aujourd’hui».
Bastien, 27 ans, dans le secteur bancaire à la Roche-sur-Yon (Vendée): «En 2007, j’ai voté Sarkozy. Mais en 2012, c’est pas encore sûr, ou peut-être seulement au deuxième tour, ce n’est pas encore vraiment décidé. Il y a bien Villepin, mais faire cavalier seul, ce n’est pas une stratégie pour gagner».
Quelles politiques soutenez-vous?
Michel: «Réduire les dépenses des services publics, oui, même si c’est vrai que quand lorsqu’on ne trouve même plus de Poste à la campagne, c’est vraiment dommage. Dans les services des grosses villes, dans les ministères à Paris, je suis sûr qu’il y a des choses à améliorer. Donc moins d’Etat et plus pour les petites entreprises, oui».
Olivier: «Il y a une vision de la droite sur l’emploi et la fiscalité. En période de crise économique, de gros efforts ont été faits pour améliorer la situation, notamment avec les chiffres du chômage, et globalement on s’en sort bien, ou du moins, mieux que les autres pays».
Bastien: «Aujourd’hui, c’est dur, et c’est dur pour tout le monde. Mais je suis prêt aux sacrifices pour garder l’emploi en France, si cela peut nous éviter le pire. Et c’est ce que fait la droite. A gauche, il y a beaucoup de discours mais je n’ai jamais vu de résultats».
Des critiques à formuler?
Michel: «Ce qui ne me plaît pas, c’est le coup de la montre en or chez Sarkozy. Cette politique du fric, ça n’a jamais été mon truc. Et puis franchement, personne ne s’intéresse à nous, qui vivons dans les campagnes. On parle de vaches et de moutons uniquement pour le salon de l'Agriculture à Paris. La droite a quand même eu cette tradition des paysans, même si, aujourd’hui, pleins de décisions sont prises à Bruxelles.
Olivier: «Sur la sécurité, oui, il y a encore beaucoup de choses à faire. Mais est-ce que la gauche serait meilleure sur ce terrain?».
Bastien: «Parfois, on parle des étrangers comme de chiens. On a oublié le respect des personnes, et ça, ce n’est pas normal».
— Propos recueillis par Anne-Laëtitia Béraud
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