Logement Le gouvernement va créer une surtaxe pour les chambres louées plus de 40 € du m2
Les propriétaires de chambres de bonnes qui pratiquent des loyers prohibitifs sont dans le viseur du gouvernement. Mercredi, celui-ci a reçu les professionnels de l'immobilier pour lutter contre l'envolée des loyers de certaines très petites surfaces, de moins de 13 m2. Et pour prévenir les abus, il ne souhaite pas plafonner les loyers mais se servir de la fiscalité.
Une taxe au-dessus
de 40 euros le m2
« Je propose de créer une surtaxe sur les revenus locatifs des micrologements lorsque leurs propriétaires le louent à plus de 40 € le mètre carré. L'idée n'est pas de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat mais d'utiliser la fiscalité comme levier pour décourager les excès », a expliqué hier le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu, dans Libération. « Je ne voudrais pas qu'on stigmatise les micrologements […]. Le problème, ce sont les abus : l'autre jour, sur Internet, j'ai vu une annonce à 90 € du mètre carré ! Ceci est inacceptable », a-t-il déclaré. Les loyers sont repartis à la hausse en 2010 (+2,5 %), selon l'étude de l'Observatoire Clameur publiée il y a quelques jours. Et plus la surface se rétrécit, plus les loyers au mètre sont élevés. « Les micrologements non meublés, de 12 m2 ou moins, se louent 50 % plus cher au m2 que les appartements de 4 ou 5 pièces. Ce constat se vérifie partout, à Paris, Lille, Marseille et dans d'autres villes de France », explique à 20 Minutes Michel Mouillart, professeur d'Economie à l'université Paris-X et auteur de l'étude.
Les propriétaires de chambres de bonnes qui pratiquent des loyers prohibitifs sont dans le viseur du gouvernement. Mercredi, celui-ci a reçu les professionnels de l'immobilier pour lutter contre l'envolée des loyers de certaines très petites surfaces, de moins de 13 m2. Et pour prévenir les abus, il ne souhaite pas plafonner les loyers mais se servir de la fiscalité.
Une taxe au-dessus
de 40 euros le m2
« Je propose de créer une surtaxe sur les revenus locatifs des micrologements lorsque leurs propriétaires le louent à plus de 40 € le mètre carré. L'idée n'est pas de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat mais d'utiliser la fiscalité comme levier pour décourager les excès », a expliqué hier le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu, dans Libération. « Je ne voudrais pas qu'on stigmatise les micrologements […]. Le problème, ce sont les abus : l'autre jour, sur Internet, j'ai vu une annonce à 90 € du mètre carré ! Ceci est inacceptable », a-t-il déclaré. Les loyers sont repartis à la hausse en 2010 (+2,5 %), selon l'étude de l'Observatoire Clameur publiée il y a quelques jours. Et plus la surface se rétrécit, plus les loyers au mètre sont élevés. « Les micrologements non meublés, de 12 m2 ou moins, se louent 50 % plus cher au m2 que les appartements de 4 ou 5 pièces. Ce constat se vérifie partout, à Paris, Lille, Marseille et dans d'autres villes de France », explique à 20 Minutes Michel Mouillart, professeur d'Economie à l'université Paris-X et auteur de l'étude.
« Un petit logement, c'est toujours plus cher qu'un grand logement. Si on met un plafond trop bas, on dissuade l'offre », a expliqué le secrétaire d'Etat pour justifier ce plafond de 40 € le m2. Cette surtaxe sur les micrologements pourrait entrer en vigueur dès le 1er janvier 2012.
— Elsa meyer
— Elsa meyer
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