Marine Le Pen, vice-présidente du Front national, est visée par une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Lyon pour «incitation à la haine raciale» après son parallèle entre les prières de musulmans dans la rue et l'Occupation allemande, a indiqué jeudi le parquet.
Cette enquête fait suite «fin décembre» au dépôt de plainte du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et a été confiée à la police judiciaire de Lyon, a indiqué à l'AFP le procureur de Lyon Marc Désert, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.
Cette enquête fait suite «fin décembre» au dépôt de plainte du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et a été confiée à la police judiciaire de Lyon, a indiqué à l'AFP le procureur de Lyon Marc Désert, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.
«Dégoût» du Mrap
Les policiers «vont vérifier si les propos eux-mêmes ont été tenus (...) Ensuite, au regard des textes et de la jurisprudence, on appréciera si compte tenu des propos et des circonstances dans lesquels ils ont été tenus, ils sont susceptibles de constituer le délit qui est prévu par la loi», a-t-il expliqué. Si la matérialité des propos est constituée, Marine Le Pen «s'exposera à des poursuites judiciaires», selon le magistrat.
Favorite face à son rival Bruno Gollnisch pour succéder à son père à la tête du FN dans quelques jours, Marine Le Pen avait établi à Lyon le 10 décembre dans le cadre d'une campagne interne, un parallèle avec l'Occupation pour dénoncer les «prières de rue». Ses déclarations avaient soulevé un tollé dans l'ensemble de la classe politique, à gauche comme à droite.
Le Mrap avait alors exprimé son «dégoût» et son «indignation», après les propos «immondes» de Marine Le Pen et annoncé qu'il allait porter plainte.
Les policiers «vont vérifier si les propos eux-mêmes ont été tenus (...) Ensuite, au regard des textes et de la jurisprudence, on appréciera si compte tenu des propos et des circonstances dans lesquels ils ont été tenus, ils sont susceptibles de constituer le délit qui est prévu par la loi», a-t-il expliqué. Si la matérialité des propos est constituée, Marine Le Pen «s'exposera à des poursuites judiciaires», selon le magistrat.
Favorite face à son rival Bruno Gollnisch pour succéder à son père à la tête du FN dans quelques jours, Marine Le Pen avait établi à Lyon le 10 décembre dans le cadre d'une campagne interne, un parallèle avec l'Occupation pour dénoncer les «prières de rue». Ses déclarations avaient soulevé un tollé dans l'ensemble de la classe politique, à gauche comme à droite.
Le Mrap avait alors exprimé son «dégoût» et son «indignation», après les propos «immondes» de Marine Le Pen et annoncé qu'il allait porter plainte.
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