Une centaine de personnes ont été tuées dans les heurts entre la police et les manifestants en Tunisie, a assuré jeudi Moncef Marzouki, un opposant tunisien exilé en France. «Ã‡a fait quatre semaines que la police tire sur le peuple. Je tiens à attirer votre attention sur le fait que nous sommes actuellement à une centaine de morts», a dit sur Canal+ Moncef Marzouki, qui préside le Congrès pour la République (CPR), un parti d'opposition tunisien interdit.
Le dernier bilan officiel des violences en Tunisie, fourni mardi, était de 23 morts mais d'autres victimes ont été signalées depuis par des sources non officielles. Sous pression, le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali a limogé son ministre de l'Intérieur et le couvre-feu a été proclamé à Tunis mercredi. Mercredi, un Franco-Tunisien, professeur à l'université de Compiègne, a été tué, a confirmé jeudi matin Luc Chatel, le ministre de l'Education.
Il demande que Ben Ali soit jugé
Selon Moncef Marzouki, la police a ordre de tuer. Il déclare être en possession d'un enregistrement vidéo où on voit un policier ouvrir le feu sur un soldat, dans ce qu'il interprète comme une manipulation destinée à discréditer la révolte.
«Cette armée n'a pas encore pris position (...) Tout le peuple l'appelle, y compris l'opposition, dont moi-même, à arrêter le dictateur. Le peuple exige, non seulement qu'il soit arrêté, mais qu'il soit jugé», a-t-il ajouté.
«Une centaine de morts pour intimider la population et l'amener à se soumettre, c'est inacceptable, il faut que cet homme soit jugé», a-t-il conclu.
— Avec Reuters
Le dernier bilan officiel des violences en Tunisie, fourni mardi, était de 23 morts mais d'autres victimes ont été signalées depuis par des sources non officielles. Sous pression, le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali a limogé son ministre de l'Intérieur et le couvre-feu a été proclamé à Tunis mercredi. Mercredi, un Franco-Tunisien, professeur à l'université de Compiègne, a été tué, a confirmé jeudi matin Luc Chatel, le ministre de l'Education.
Il demande que Ben Ali soit jugé
Selon Moncef Marzouki, la police a ordre de tuer. Il déclare être en possession d'un enregistrement vidéo où on voit un policier ouvrir le feu sur un soldat, dans ce qu'il interprète comme une manipulation destinée à discréditer la révolte.
«Cette armée n'a pas encore pris position (...) Tout le peuple l'appelle, y compris l'opposition, dont moi-même, à arrêter le dictateur. Le peuple exige, non seulement qu'il soit arrêté, mais qu'il soit jugé», a-t-il ajouté.
«Une centaine de morts pour intimider la population et l'amener à se soumettre, c'est inacceptable, il faut que cet homme soit jugé», a-t-il conclu.
— Avec Reuters
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