FAIT-DIVERS - Les fillettes de 6 ans ont disparu après le suicide de leur père...
L'affaire est «prioritaire» pour Interpol. Les deux jumelles suisses portées disparues depuis sept jours n'ont toujours pas été retrouvées dimanche après d'intenses recherches en Suisse, en France et en Italie. Interpol a lancé une alerte à ses 188 pays-membres pour aider à retrouver les fillettes, et diffusé leurs photos sur la page d'accueil de son site internet. De nouveaux éléments montrent qu'elles sont parties vers la Corse avec leur père.
Alessia et Livia, les deux fillettes âgées de 6 ans, ont été enlevées par leur père le 30 janvier à leur domicile à Saint-Sulpice, dans l'ouest de la Suisse. Alors que le père, qui vivait mal la séparation avec sa femme, s'était suicidé jeudi soir en se jetant sous un train à la gare de Cerignola, dans les Pouilles, il manque toujours toute trace des deux enfants qui vivaient en garde partagée entre le domicile de leur père, Matthias Schepp, et de leur mère, Irina Lucidi, une Italienne de 44 ans.
L'affaire est «prioritaire» pour Interpol. Les deux jumelles suisses portées disparues depuis sept jours n'ont toujours pas été retrouvées dimanche après d'intenses recherches en Suisse, en France et en Italie. Interpol a lancé une alerte à ses 188 pays-membres pour aider à retrouver les fillettes, et diffusé leurs photos sur la page d'accueil de son site internet. De nouveaux éléments montrent qu'elles sont parties vers la Corse avec leur père.
Alessia et Livia, les deux fillettes âgées de 6 ans, ont été enlevées par leur père le 30 janvier à leur domicile à Saint-Sulpice, dans l'ouest de la Suisse. Alors que le père, qui vivait mal la séparation avec sa femme, s'était suicidé jeudi soir en se jetant sous un train à la gare de Cerignola, dans les Pouilles, il manque toujours toute trace des deux enfants qui vivaient en garde partagée entre le domicile de leur père, Matthias Schepp, et de leur mère, Irina Lucidi, une Italienne de 44 ans.
Testament
Il a été démontré que l'homme est passé par Annecy, puis par la région lyonnaise. Il a ensuite été repéré à Toulon et à Marseille. De nouveaux éléments, révélés dimanche par les enquêteurs suisses et français, ont démontré que les deux fillettes se trouvaient lundi accompagnées par leur père à Marseille, où ce dernier a acheté trois tickets de ferry pour Propriano en Corse.
«Le père des deux jumelles avait réservé le 31 janvier 2011 (lundi) à Marseille trois billets pour embarquer, le soir-même, en direction de la Corse», a précisé dans un communiqué la police cantonale vaudoise. «Il était avec ses deux filles, Alessia et Livia, et la voiture retrouvée à Cerignola» jeudi a poursuivi la police.
Le procureur-adjoint de la République de Marseille, Christophe Barret, a indiqué avoir «toutes les raisons de croire qu'il (le père) a embarqué même si nous n'en avons pas la certitude». La trace des trois se perd ensuite, car seul le père a été aperçu jeudi dans un restaurant de Naples, sans ses filles, a précisé la police helvétique. Le mystère entourant cette double disparition et le suicide du père demeure donc entier, malgré la découverte au domicile paternel d'un testament. «Aucun élément concernant les enfants et le lieu où ils pourraient se trouver, n'y figure», selon les enquêteurs vaudois.
Il a été démontré que l'homme est passé par Annecy, puis par la région lyonnaise. Il a ensuite été repéré à Toulon et à Marseille. De nouveaux éléments, révélés dimanche par les enquêteurs suisses et français, ont démontré que les deux fillettes se trouvaient lundi accompagnées par leur père à Marseille, où ce dernier a acheté trois tickets de ferry pour Propriano en Corse.
«Le père des deux jumelles avait réservé le 31 janvier 2011 (lundi) à Marseille trois billets pour embarquer, le soir-même, en direction de la Corse», a précisé dans un communiqué la police cantonale vaudoise. «Il était avec ses deux filles, Alessia et Livia, et la voiture retrouvée à Cerignola» jeudi a poursuivi la police.
Le procureur-adjoint de la République de Marseille, Christophe Barret, a indiqué avoir «toutes les raisons de croire qu'il (le père) a embarqué même si nous n'en avons pas la certitude». La trace des trois se perd ensuite, car seul le père a été aperçu jeudi dans un restaurant de Naples, sans ses filles, a précisé la police helvétique. Le mystère entourant cette double disparition et le suicide du père demeure donc entier, malgré la découverte au domicile paternel d'un testament. «Aucun élément concernant les enfants et le lieu où ils pourraient se trouver, n'y figure», selon les enquêteurs vaudois.
7.500 euros retirés à Marseille
Mais selon l'agence italienne Ansa, dans ce testament, Matthias Schepp laisserait à sa femme une maison, d'autres biens à quelques proches de sa famille, mais l'essentiel irait à ses deux filles. Il aurait retiré 7.500 euros dans cinq distributeurs de billets différents de Marseille mais il n'avait qu'une centaine d'euros sur lui quand il est mort, rapporte le quotidien La Repubblica. «Qu'est devenu le reste de l'argent?» s'interrogent les enquêteurs, espérant qu'il ait pu servir à payer quelqu'un pour s'occuper des fillettes, selon le journal.
En Italie, les recherches se poursuivent ce dimanche pour tenter de retrouver les jumelles. Des opérations de recherche sont également en cours en France et en Suisse, alors que le sort des deux enfants suscite les plus grandes craintes de la part des pouvoirs publics, selon une source proche de l'enquête. En Suisse, environ 70 personnes ont marché samedi à travers Saint-Sulpice pour manifester leur solidarité envers la famille des jumelles.
Mais selon l'agence italienne Ansa, dans ce testament, Matthias Schepp laisserait à sa femme une maison, d'autres biens à quelques proches de sa famille, mais l'essentiel irait à ses deux filles. Il aurait retiré 7.500 euros dans cinq distributeurs de billets différents de Marseille mais il n'avait qu'une centaine d'euros sur lui quand il est mort, rapporte le quotidien La Repubblica. «Qu'est devenu le reste de l'argent?» s'interrogent les enquêteurs, espérant qu'il ait pu servir à payer quelqu'un pour s'occuper des fillettes, selon le journal.
En Italie, les recherches se poursuivent ce dimanche pour tenter de retrouver les jumelles. Des opérations de recherche sont également en cours en France et en Suisse, alors que le sort des deux enfants suscite les plus grandes craintes de la part des pouvoirs publics, selon une source proche de l'enquête. En Suisse, environ 70 personnes ont marché samedi à travers Saint-Sulpice pour manifester leur solidarité envers la famille des jumelles.
Appel à témoins
«La mère espère que le père ait confié les fillettes à quelqu'un en Suisse, en France ou en Italie», a confié une amie de la mère au journal Sonntagszeitung. L'oncle des jumelles, Valerio Lucidi, a affirmé à la télévision italienne que les «fillettes avaient été vues hier soir (vendredi soir) à Monza en compagnie d'une femme blanche aux cheveux bruns», mais cette piste n'a rien donné.
La famille se veut toutefois optimiste: «Nous restons pleins d'espoir. L'unique chose qui importe en ce moment est de retrouver les fillettes saines et sauves. Si elles ont été confiées à quelqu'un, qu'il les relâche. Tout signalement peut être utile», a dit samedi soir leur oncle au nom de leur mère. Un appel à témoins a en effet été lancé: Toute personne ayant des renseignements sur cette affaire est priée de s'adresser à la DIPJ Marseille, au 08 05 01 07 07 (24h sur 24h).
— © 2011 AFP
«La mère espère que le père ait confié les fillettes à quelqu'un en Suisse, en France ou en Italie», a confié une amie de la mère au journal Sonntagszeitung. L'oncle des jumelles, Valerio Lucidi, a affirmé à la télévision italienne que les «fillettes avaient été vues hier soir (vendredi soir) à Monza en compagnie d'une femme blanche aux cheveux bruns», mais cette piste n'a rien donné.
La famille se veut toutefois optimiste: «Nous restons pleins d'espoir. L'unique chose qui importe en ce moment est de retrouver les fillettes saines et sauves. Si elles ont été confiées à quelqu'un, qu'il les relâche. Tout signalement peut être utile», a dit samedi soir leur oncle au nom de leur mère. Un appel à témoins a en effet été lancé: Toute personne ayant des renseignements sur cette affaire est priée de s'adresser à la DIPJ Marseille, au 08 05 01 07 07 (24h sur 24h).
— © 2011 AFP
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