Responsables d'émissions de méthane, les dromadaires sont la cible du gouvernement australien qui incite la population à les abattre...
Un dromadaire émet chaque année 45 kg de méthane, soit une tonne de CO2 en termes d’impact sur le climat. En Australie, où un million de ces animaux erre dans le désert, le gouvernement a décidé de remédier à leur prolifération et à leur contribution au réchauffement climatique: des crédits carbone pourraient bientôt être attribués aux chasseurs de dromadaires sauvages. Un mécanisme financier qui pourrait attirer les investisseurs souhaitant échanger ces crédits sur le marché du CO2.
56 euros pour un dromadaire...
La «carbon farming initiative», en débat au Parlement australien, consisterait à attribuer 75 dollars australiens (56 euros) à un particulier ou une entreprise pour chaque dromadaire abattu. Selon les calculs de la société Northwest Carbon, qui souhaite proposer des plans d’investissement dans la finance carbone basés sur la «gestion de troupeaux sauvages», le million de dromadaires australiens émet autant de CO2 que 300.000 voitures. «D'ici à 2020, cela représentera deux millions de tonnes de CO2 rejetées dans l'atmosphère chaque année, il s'agit d'une contribution majeure au changement climatique», a déclaré Tim Moore, directeur de Northwest Carbon.
Les dromadaires, introduits en Australie au XIXe siècle, nuisent à la biodiversité locale, et sont dangereux en période de sécheresse, où ils attaquent les villages à la recherche d’eau. Mais, comme pour tous les animaux sauvages, leur contribution au réchauffement climatique n’est pas prise en compte dans les calculs officiels des Nations unies qui servent de base aux négociations internationales sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
— A.C.
Un dromadaire émet chaque année 45 kg de méthane, soit une tonne de CO2 en termes d’impact sur le climat. En Australie, où un million de ces animaux erre dans le désert, le gouvernement a décidé de remédier à leur prolifération et à leur contribution au réchauffement climatique: des crédits carbone pourraient bientôt être attribués aux chasseurs de dromadaires sauvages. Un mécanisme financier qui pourrait attirer les investisseurs souhaitant échanger ces crédits sur le marché du CO2.
56 euros pour un dromadaire...
La «carbon farming initiative», en débat au Parlement australien, consisterait à attribuer 75 dollars australiens (56 euros) à un particulier ou une entreprise pour chaque dromadaire abattu. Selon les calculs de la société Northwest Carbon, qui souhaite proposer des plans d’investissement dans la finance carbone basés sur la «gestion de troupeaux sauvages», le million de dromadaires australiens émet autant de CO2 que 300.000 voitures. «D'ici à 2020, cela représentera deux millions de tonnes de CO2 rejetées dans l'atmosphère chaque année, il s'agit d'une contribution majeure au changement climatique», a déclaré Tim Moore, directeur de Northwest Carbon.
Les dromadaires, introduits en Australie au XIXe siècle, nuisent à la biodiversité locale, et sont dangereux en période de sécheresse, où ils attaquent les villages à la recherche d’eau. Mais, comme pour tous les animaux sauvages, leur contribution au réchauffement climatique n’est pas prise en compte dans les calculs officiels des Nations unies qui servent de base aux négociations internationales sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
— A.C.
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