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lundi 13 juin 2011

NBA: Mark Cuban propriétaire hooligan des Dallas Mavericks


Milliardaire de l'informatique, le patron des nouveaux champions NBA est aussi le premier supporter de son équipe, avec les dérapages qui vont avec...

Ce moment-là, Marck Cuban l’attend depuis onze ans, alors il se lâche. «Nos fans ont mis la misère à ceux de Miami», balance le propriétaire des Dallas Mavericks, nouveaux champions NBA après leur victoire décisive contre le Heat de LeBron James (105-95), dans la nuit de dimanche à lundi. Depuis le début de cette finale, Cuban avait étonné par son calme et sa retenue apparente. «Je n’avais aucune raison de l’ouvrir alors j’ai préféré la fermer», justifie le milliardaire de 48 ans coiffé de sa casquette (à l’envers) aux couleurs de son équipe.


Sauf que Mark Cuban n’a jamais été trop du genre à la fermer. En onze ans à la tête des Mavericks, il a déjà payé près 1,6 millions de dollars d’amende à la NBA pour insultes et comportement antisportif. Si l’homme a bâti son immense fortune personnelle (estimée à 1,36 milliards de dollars) dans l’informatique, il n’a rien d’un Bill Gates ou d’un Mark Zuckerberg. Non, il serait plutôt du genre flambeur et volubile. Toujours posté au premier rang pour soutenir les Nowitzki, Kidd et Terry, Marck Cuban gueule, encourage, insulte, et toujours en tee-shirt.

Le basket international: «une plaisanterie»

Une sorte de milliardaire hooligan, comme lors qu’il insulte la mère de Kenyon Martin lors d’un match contre Denver en 2009. Pressé de s’excuser par la NBA, il demande pardon à la mère de la star des Nuggets via son blog mais ne peut s’empêcher de demander si «Martin s’excusera lui auprès de la femme de notre membre du staff qu’il a traitée de grosse truie». Fatigué de ses dérapages répétés, l’Allemand Dirk Nowitzki a même du demander à son propre patron «d’apprendre à se contrôler».

Mais en ultralibérale convaincu, Cuban part du principe que celui que met l’argent peut tout se permettre. Comme lorsqu’il interdit Rodrigue Beaubois de rejoindre l’équipe de France en affichant tout son mépris pour le basket international «une plaisanterie» souffle-t-il en janvier dernier dans un entretien à Basketnews. Au passage Cuban demande des nouvelles d’un autre français passé par Dallas: Tariq Abdul Wahad. «Que devient Tariq? Mon dieu, il me doit de l’argent. Il me doit beaucoup d’argent.»

Mais quand il aime et qu’il gagne, le géni de l’informatique ne compte pas ses billets verts. Les médias américains racontent qu’il a rincé ses joueurs pour 140.000 euros de champagne dans une boîte de nuit de Miami après le titre. Et personne ne lui a rien dit pour sa casquette à l’entrée.

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