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jeudi 28 avril 2011

Selon une étude dans les villes françaises et suisses, les oiseaux urbains auraient de plus gros cerveaux que leurs semblables campagnards...

Faut-il être intelligent pour vivre en ville? Pour les oiseaux, la réponse est oui. Des scientifiques du Centre d’évolution biologique d’Uppsala, en Suède, et de la station biologique de Donana en Espagne ont observé 82 espèces oiseaux dans douze villes françaises et suisses. La conclusion de leur étude, publiée dans Biology letters: pour vivre en ville, les oiseaux doivent être malins afin de trouver de la nourriture et ce sont ceux qui ont le plus gros cerveau qui y arrivent le mieux.

Les corbeaux, mésanges et passereaux parmi les surdoués

Le point commun entre tous les oiseaux des villes: un cerveau plus grand que les autres, proportionnellement à la taille de leur corps. Parmi ces oiseaux surdoués, ce sont les corbeaux, mésanges, passereaux et roitelets qui se sont le mieux adaptés. «Les centre-villes modernes sont un nouvel environnement plutôt difficile pour la plupart des espèces, commente Alexei Maklakov, biologiste qui a mené l’étude. La capacité à maintenir une alimentation variée, à développer de nouvelles techniques de recherche de nourriture et à nicher dans des endroits inhabituels leur est nécessaire.»

Pourtant, des oiseaux ayant un plus petit cerveau, comme les hirondelles et les bergeronnettes, arrivent à survivre dans les centres urbains. «Certaines espèces ont la chance de trouver en ville des endroits pour nicher qui ressemblent à leur habitat naturel», explique Alexei Maklakov. «Mais pour d’autres familles d’oiseaux qui sont moins aptes à s’adapter à de nouvelles conditions de vie, si nous voulons les voir dans les villes il faudra créer des zones imitant leur habitat naturel.» Une condition sine qua non pour revoir des bruants, moineaux et autres gobe-mouches dans les arbres des parcs.
— A.C.

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