Petit tour des journaux ibériques, après la victoire catalane à Bernabeu (0-2)...
Jeudi matin, l’Espagne est coupée en deux. D’un côté, la presse madrilène, As et Marca en tête, qui ont titré exactement la même chose dans leur édition du jour. «Por qué ?» barre la Une des deux quotidiens pro-Real, au-dessus d’une photo de Pepe, mains jointes devant l’arbitre, Wolfgang Starck, qui lui sort un carton rouge. «L’Allemand est entré depuis hier dans la galerie des monstres du madridisme. Son nom sera récité dans les mémoires comme la justification de le l’élimination», écrit As.
«Messi es el puto amo»
En catalogne, l’humeur est beaucoup moins au complot. Et évidemment, c’est Léo Messi qui ramasse les lauriers. «Messi est el puto amo» («Messi est le putain de chef») titre le quotidien barcelonais Sport. Une manière de rappeler les propos de Pep Guardiola avant le match, qui s’était emporté contre José Mourinho, qualifié de «putain de chef de la salle de presse.» Plus cruel encore, l’article du Mundo Deprotivo sur Cristiano Ronaldo. «Les plans défensifs de Mourinho ne lui conviennent pas», écrit l’autre journal catalan. Comme s’il fallait, en plus de la défaite, stigmatiser les divergences de vue du vestiaire du Real.
Jeudi matin, l’Espagne est coupée en deux. D’un côté, la presse madrilène, As et Marca en tête, qui ont titré exactement la même chose dans leur édition du jour. «Por qué ?» barre la Une des deux quotidiens pro-Real, au-dessus d’une photo de Pepe, mains jointes devant l’arbitre, Wolfgang Starck, qui lui sort un carton rouge. «L’Allemand est entré depuis hier dans la galerie des monstres du madridisme. Son nom sera récité dans les mémoires comme la justification de le l’élimination», écrit As.
«Messi es el puto amo»
En catalogne, l’humeur est beaucoup moins au complot. Et évidemment, c’est Léo Messi qui ramasse les lauriers. «Messi est el puto amo» («Messi est le putain de chef») titre le quotidien barcelonais Sport. Une manière de rappeler les propos de Pep Guardiola avant le match, qui s’était emporté contre José Mourinho, qualifié de «putain de chef de la salle de presse.» Plus cruel encore, l’article du Mundo Deprotivo sur Cristiano Ronaldo. «Les plans défensifs de Mourinho ne lui conviennent pas», écrit l’autre journal catalan. Comme s’il fallait, en plus de la défaite, stigmatiser les divergences de vue du vestiaire du Real.
Et pour le plaisir des oreilles, le premier but buts de Lionel Messi commenté en direct sur la radio espagnole Cadena Ser est à écouter ici, et le second ici
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