Le bilan dépasse désormais les 300 morts...
Le Sud panse ses plaies. Barack Obama a promis vendredi le déblocage d'une aide fédérale en faveur de plusieurs régions du Sud des Etats-Unis touchées par des tornades qui ont fait 310 morts au cours des derniers jours...
Le président américain accompagné de sa femme s'est rendu à Tuscaloosa, ville de l'Alabama, Etat où l'on recense 210 morts et 1.700 blessés dans la plus grave catastrophe naturelle essuyée par les Etats-Unis depuis l'ouragan Katrina en août 2005.
«Je n'ai jamais vu un spectacle de désolation comme celui-ci. Cela est déchirant», a commenté Obama. «Je crois que personne n'avait vu un tel spectacle auparavant», a-t-il ajouté en présence de sa femme Michelle et du gouverneur de l'Etat, Robert Bentley. «Nous ne pouvons pas ressusciter ceux que nous avons perdus. Ils se trouvent auprès de Dieu désormais... mais concernant les dégâts, qui sont évidemment très importants, nous pouvons faire quelque chose», a-t-il déclaré.
Obama qui a annoncé qu'il était candidat à un second mandat en 2012 souhaite démontrer qu'il prend très au sérieux la catastrophe dont son pays vient d'être victime. Son prédécesseur George W. Bush avait été vivement critiqué pour les promesses d'aide non tenues après le passage de l'ouragan Katrina qui avait fait plus de 1.800 morts dont la plupart à La Nouvelle-Orléans. Les dégâts avaient été estimés à l'époque à plus de 81 milliards de dollars.
Le président américain «veut montrer au reste de l'Amérique les épreuves que ce genre de tempêtes peut provoquer pour de nombreuses familles», a expliqué Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche. Malgré l'aide fédérale annoncée, la reconstruction risque toutefois d'affecter durement les finances des sept Etats touchés, qui s'efforcent de tourner la page de la récession.
Le président américain accompagné de sa femme s'est rendu à Tuscaloosa, ville de l'Alabama, Etat où l'on recense 210 morts et 1.700 blessés dans la plus grave catastrophe naturelle essuyée par les Etats-Unis depuis l'ouragan Katrina en août 2005.
«Je n'ai jamais vu un spectacle de désolation comme celui-ci. Cela est déchirant», a commenté Obama. «Je crois que personne n'avait vu un tel spectacle auparavant», a-t-il ajouté en présence de sa femme Michelle et du gouverneur de l'Etat, Robert Bentley. «Nous ne pouvons pas ressusciter ceux que nous avons perdus. Ils se trouvent auprès de Dieu désormais... mais concernant les dégâts, qui sont évidemment très importants, nous pouvons faire quelque chose», a-t-il déclaré.
Obama qui a annoncé qu'il était candidat à un second mandat en 2012 souhaite démontrer qu'il prend très au sérieux la catastrophe dont son pays vient d'être victime. Son prédécesseur George W. Bush avait été vivement critiqué pour les promesses d'aide non tenues après le passage de l'ouragan Katrina qui avait fait plus de 1.800 morts dont la plupart à La Nouvelle-Orléans. Les dégâts avaient été estimés à l'époque à plus de 81 milliards de dollars.
Le président américain «veut montrer au reste de l'Amérique les épreuves que ce genre de tempêtes peut provoquer pour de nombreuses familles», a expliqué Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche. Malgré l'aide fédérale annoncée, la reconstruction risque toutefois d'affecter durement les finances des sept Etats touchés, qui s'efforcent de tourner la page de la récession.
Force inhabituelle
Courantes dans le sud des Etats-Unis et le Midwest, les tornades sont toutefois rarement aussi dévastatrices. En dehors de l'Alabama, des décès ont été signalés dans le Mississippi, le Tennessee, l'Arkansas, la Géorgie, la Virginie et la Louisiane.
Au lever du jour, vendredi, des équipes de secours se sont mises au travail dans les décombres de Tuscaloosa, où se trouve l'université d'Alabama. «Nous envoyons les chiens rechercher les cadavres», a expliqué Heather McCollum, adjointe au maire, avançant un bilan provisoire de 42 morts et 900 blessés parmi ses administrés.
Plusieurs milliers d'habitants sont par ailleurs sans abri et un couvre-feu nocturne a été décrété pour éviter les pillages. Des citoyens de tout le pays ont proposé leur aide, a ajouté l'adjointe au maire.
La zone la plus touchée de la ville était déserte, vendredi, en partie à cause du couvre-feu en vigueur jusqu'à 06h00 (11h00 GMT).
Près d'un million de foyers ont été privés d'électricité. Les autorités de l'Alabama et du Tennessee voisin ont par ailleurs invité les voyageurs à faire le plein de carburant avant de traverser les zones affectées, où de nombreuses stations-services ont été endommagées.
— Reuters
Au lever du jour, vendredi, des équipes de secours se sont mises au travail dans les décombres de Tuscaloosa, où se trouve l'université d'Alabama. «Nous envoyons les chiens rechercher les cadavres», a expliqué Heather McCollum, adjointe au maire, avançant un bilan provisoire de 42 morts et 900 blessés parmi ses administrés.
Plusieurs milliers d'habitants sont par ailleurs sans abri et un couvre-feu nocturne a été décrété pour éviter les pillages. Des citoyens de tout le pays ont proposé leur aide, a ajouté l'adjointe au maire.
La zone la plus touchée de la ville était déserte, vendredi, en partie à cause du couvre-feu en vigueur jusqu'à 06h00 (11h00 GMT).
Près d'un million de foyers ont été privés d'électricité. Les autorités de l'Alabama et du Tennessee voisin ont par ailleurs invité les voyageurs à faire le plein de carburant avant de traverser les zones affectées, où de nombreuses stations-services ont été endommagées.
— Reuters
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