Ce serait une parade à l'immigration en provenance de Tunisie et de Libye...
Pour faire face à l'afflux de migrants en provenance de la Libye et de la Tunisie, la France envisage, selon une source élyséenne citée par Reuters, de suspendre les accords de Schengen. Ces accords autorisent la libre circulation des personnes et des biens et harmonisent également le contrôle des personnes au sein des Etats signataires des accords.
La présidence française estime que la gouvernance de Schengen est aujourd'hui «déficiente», a-t-on dit à l'Elysée. «Ce qu'il nous semble, c'est qu'il faut réfléchir à un mécanisme qui permette, lorsqu'il y a une défaillance systémique à une frontière extérieure de l'UE, d'intervenir en prévoyant une suspension provisoire, le temps que la défaillance soit réglée», a-t-on déclaré de même source.
L'Italie en colère
Ce serait la réponse de la France à l'afflux d'immigrés tunisiens et libyens, qui arrivent légalement depuis l'Italie, notamment l'île de Lampedusa, ce qui occasionne une passe d'arme avec Rome. L'Italie a en effet annoncé qu'elle délivrerait des permis de séjour temporaires humanitaires à ces immigrés. Et les Tunisiens, francophones, tentent souvent de se rendre en France.
La France ne veut «pas subir une vague d'immigration» tunisienne venue d'Italie où elle renverra des candidats au séjour qui ne rempliraient pas les conditions d'identité et de ressources requises, a prévenu Claude Guéant. Dimanche dernier, Paris a même bloqué les trains en provenance de Vintimille, trains dans lesquels se trouvaient des migrants tunisiens. Alors que l'Italie se plaignait, l'Union européenne a donné raison à la France.
Les discussions promettent d'être âpres lors du sommet France-Italie qui doit se tenir le 26 avril à Rome.
— M.P. avec Reuters
Pour faire face à l'afflux de migrants en provenance de la Libye et de la Tunisie, la France envisage, selon une source élyséenne citée par Reuters, de suspendre les accords de Schengen. Ces accords autorisent la libre circulation des personnes et des biens et harmonisent également le contrôle des personnes au sein des Etats signataires des accords.
La présidence française estime que la gouvernance de Schengen est aujourd'hui «déficiente», a-t-on dit à l'Elysée. «Ce qu'il nous semble, c'est qu'il faut réfléchir à un mécanisme qui permette, lorsqu'il y a une défaillance systémique à une frontière extérieure de l'UE, d'intervenir en prévoyant une suspension provisoire, le temps que la défaillance soit réglée», a-t-on déclaré de même source.
L'Italie en colère
Ce serait la réponse de la France à l'afflux d'immigrés tunisiens et libyens, qui arrivent légalement depuis l'Italie, notamment l'île de Lampedusa, ce qui occasionne une passe d'arme avec Rome. L'Italie a en effet annoncé qu'elle délivrerait des permis de séjour temporaires humanitaires à ces immigrés. Et les Tunisiens, francophones, tentent souvent de se rendre en France.
La France ne veut «pas subir une vague d'immigration» tunisienne venue d'Italie où elle renverra des candidats au séjour qui ne rempliraient pas les conditions d'identité et de ressources requises, a prévenu Claude Guéant. Dimanche dernier, Paris a même bloqué les trains en provenance de Vintimille, trains dans lesquels se trouvaient des migrants tunisiens. Alors que l'Italie se plaignait, l'Union européenne a donné raison à la France.
Les discussions promettent d'être âpres lors du sommet France-Italie qui doit se tenir le 26 avril à Rome.
— M.P. avec Reuters
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