Les consignes «extrêmes» de sécurité de l'armée française restent tout de même en vigueur...
La vie a repris peu à peu son cours ce mercredi à Abidjan, deux jours après l'arrestation de Laurent Gbabgo, même si des scènes de violence constatées dans plusieurs quartiers de la ville entretiennent encore un climat de peur et empêchent certains Français restés sur place de regagner leur domicile.
Abass Zein, président de l’annexe ivoirienne de l’association «Français du Monde», a indiqué à 20Minutes se trouver hors de la capitale économique du pays «pour question de sécurité». Contacté par 20Minutes, le Quai d’Orsay a en effet précisé que la situation actuelle dans la capitale économique du pays ne permettait toujours pas de lever «les consignes de sécurité extrêmes» préconisées, à savoir «rester confiné chez soi».
«Une bonne partie» des Français ont regagné leur domicile...
Cependant, «ceux qui veulent rentrer chez eux le peuvent» et «une bonne partie» des milliers de Français et des étrangers qui avaient trouvé refuge sur le camp militaire français de Port-Bouët, à Abidjan, ont regagné leur domicile, a déclaré à 20Minutes le colonel Thierry Burkhard, porte-parole du chef d'état-major des armées. Actuellement, il resterait 850 Français sur place sur les 8.000 restés à Abidjan ces dernières semaines malgré les intenses combats entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara.
Mais le camp de Port-Bouët n’a pas vocation à accueillir des civils pour une durée trop longue. L’armée française attend donc le feu vert du ministère des Affaires étrangères avant d’inviter les derniers réfugiés à quitter les lieux. «C’est une question de jours», a précisé le colonel Thierry Bukhard.
Toutefois, pour le Quai d’Orsay, les Français de Côte d’Ivoire «souhaitent continuer à vivre sur place». Aucun rapatriement en France n’avait été mis en oeuvre, mais des places sur des vols militaires à destination de Dakar (Sénégal) ou Lomé (Togo) étaient tout de même disponibles. Par ailleurs, Air France a repris ses vols au départ et à destination d’Abidjan, a précisé le ministère.
— Corentin Chauvel
La vie a repris peu à peu son cours ce mercredi à Abidjan, deux jours après l'arrestation de Laurent Gbabgo, même si des scènes de violence constatées dans plusieurs quartiers de la ville entretiennent encore un climat de peur et empêchent certains Français restés sur place de regagner leur domicile.
Abass Zein, président de l’annexe ivoirienne de l’association «Français du Monde», a indiqué à 20Minutes se trouver hors de la capitale économique du pays «pour question de sécurité». Contacté par 20Minutes, le Quai d’Orsay a en effet précisé que la situation actuelle dans la capitale économique du pays ne permettait toujours pas de lever «les consignes de sécurité extrêmes» préconisées, à savoir «rester confiné chez soi».
«Une bonne partie» des Français ont regagné leur domicile...
Cependant, «ceux qui veulent rentrer chez eux le peuvent» et «une bonne partie» des milliers de Français et des étrangers qui avaient trouvé refuge sur le camp militaire français de Port-Bouët, à Abidjan, ont regagné leur domicile, a déclaré à 20Minutes le colonel Thierry Burkhard, porte-parole du chef d'état-major des armées. Actuellement, il resterait 850 Français sur place sur les 8.000 restés à Abidjan ces dernières semaines malgré les intenses combats entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara.
Mais le camp de Port-Bouët n’a pas vocation à accueillir des civils pour une durée trop longue. L’armée française attend donc le feu vert du ministère des Affaires étrangères avant d’inviter les derniers réfugiés à quitter les lieux. «C’est une question de jours», a précisé le colonel Thierry Bukhard.
Toutefois, pour le Quai d’Orsay, les Français de Côte d’Ivoire «souhaitent continuer à vivre sur place». Aucun rapatriement en France n’avait été mis en oeuvre, mais des places sur des vols militaires à destination de Dakar (Sénégal) ou Lomé (Togo) étaient tout de même disponibles. Par ailleurs, Air France a repris ses vols au départ et à destination d’Abidjan, a précisé le ministère.
— Corentin Chauvel
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