3.000 à 8.000 manifestants - selon les sources - ont défilé dans les rues de Marrakech, ce dimanche, pour exiger des réformes au Maroc mais aussi pour s'opposer à la violence terroriste après l'attentat qui a ensanglanté un café-restaurant de cette ville touristique le 28 avril.
Les messages brandies sur les banderoles étaient clairs: «Nous sommes pour la liberté et la sécurité!», «Nous nous opposons au terrorisme et à toute forme d'intimidation!». La marche a débuté à la porte de Bab Doukkala et est passée devant le café-restaurant «Argana», place Djemaa el Fna, où 17 personnes, dont huit Français, ont péri dans l'attentat...
Les messages brandies sur les banderoles étaient clairs: «Nous sommes pour la liberté et la sécurité!», «Nous nous opposons au terrorisme et à toute forme d'intimidation!». La marche a débuté à la porte de Bab Doukkala et est passée devant le café-restaurant «Argana», place Djemaa el Fna, où 17 personnes, dont huit Français, ont péri dans l'attentat...
«Ce genre de manifestation doit avoir lieu tous les jours afin que notre pays avance dans la lutte contre la corruption», a déclaré un homme de 44 ans, en marge du cortège.
La présence de policiers en uniforme est restée discrète aux abords de la marche, les véhicules des forces de l'ordre étant stationnés dans les rues latérales. Un autre rassemblement était prévu dans la journée à Casablanca.
Démenti d'Al Qaida
Les autorités marocaines ont arrêté jeudi trois suspects marocains et affirmé que le principal suspect de l'attentat avait «fait allégeance à Al Qaïda». La branche nord-africaine d'Al Qaïda, Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique), a affirmé samedi qu'elle n'était pas responsable de l'attentat de Marrakech, premier attentat de ce genre dans le royaume chérifien depuis ceux de Casablanca en 2003.
— J. R. avec Reuters
Démenti d'Al Qaida
Les autorités marocaines ont arrêté jeudi trois suspects marocains et affirmé que le principal suspect de l'attentat avait «fait allégeance à Al Qaïda». La branche nord-africaine d'Al Qaïda, Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique), a affirmé samedi qu'elle n'était pas responsable de l'attentat de Marrakech, premier attentat de ce genre dans le royaume chérifien depuis ceux de Casablanca en 2003.
— J. R. avec Reuters
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