Le nuage dû à l'éruption du volcan islandais Grimsvötn ne devrait pas entraîner de fermetures même partielles de l'espace aérien européen dans l'immédiat même si ce dernier pourrait être "affecté" par les cendres, ont estimé lundi les autorités européennes.
"Aucune fermeture de l'espace aérien n'est attendue aujourd'hui et demain (lundi et mardi), à l'exception de l'espace aérien et des aéroports islandais", a indiqué l'organisation européenne de la sécurité aérienne Eurocontrol dans un avis publié sur son site internet.
Pour l'heure, le panache de fumée sortant du volcan atteint une altitude évaluée de 8 à 12 km de hauteur, a précisé l'organisation.
Comme déjà indiqué dimanche, "le nuage de cendres devrait atteindre le nord de l'Ecosse mardi" et "si les émissions volcaniques se poursuivent avec la même intensité le nuage pourrait atteindre l'ouest de l'espace aérien français et le nord de l'Espagne jeudi", a-t-elle ajouté.
"Il y a un risque que des cendres atteignent certaines zones de l'Europe du nord dans les prochaines 48 heures", a précisé Eurocontrol.
L'Islande a partiellement rouvert lundi son espace aérien fermé depuis dimanche, mais l'aéroport international de Reykjavik-Keflavik, la plateforme internationale desservant la capitale, demeurait fermé, selon les autorités.
"Aucune fermeture de l'espace aérien n'est attendue aujourd'hui et demain (lundi et mardi), à l'exception de l'espace aérien et des aéroports islandais", a indiqué l'organisation européenne de la sécurité aérienne Eurocontrol dans un avis publié sur son site internet.
Pour l'heure, le panache de fumée sortant du volcan atteint une altitude évaluée de 8 à 12 km de hauteur, a précisé l'organisation.
Comme déjà indiqué dimanche, "le nuage de cendres devrait atteindre le nord de l'Ecosse mardi" et "si les émissions volcaniques se poursuivent avec la même intensité le nuage pourrait atteindre l'ouest de l'espace aérien français et le nord de l'Espagne jeudi", a-t-elle ajouté.
"Il y a un risque que des cendres atteignent certaines zones de l'Europe du nord dans les prochaines 48 heures", a précisé Eurocontrol.
L'Islande a partiellement rouvert lundi son espace aérien fermé depuis dimanche, mais l'aéroport international de Reykjavik-Keflavik, la plateforme internationale desservant la capitale, demeurait fermé, selon les autorités.
La Commission européenne, qui a organisé dans la matinée à une réunion de coordination sur le sujet avec Eurocontrol et les compagnies aériennes, a indiqué pour sa part qu'"il y a à l'heure actuelle la possibilité que les cendres volcaniques affectent l'espace aérien européen éventuellement aujourd'hui ou demain, en commençant par les zones du Nord-Ouest (de l'Europe) comme le Royaume-Uni et l'Irlande".
Le fait que des cendres soient décelées dans une zone ne signifie pas forcément la fermeture de l'espace aérien local.
"Au-delà, il est très difficile de faire des prévisions sur les autres zones de l'UE" pouvant être affectées, a précisé la porte-parole de la Commission chargée du dossier, Helen Kearns.
"Nous avons affaire à une situation météorologique qui change" et la nature des cendres, leur densité notamment, est différente de l'an dernier, a-t-elle fait valoir, laissant entendre que si des fermetures d'espace aérien devaient être décidées elles devraient rester circonscrites.
Dans le même temps, la porte-parole a reconnu qu'aucun plan paneuropéen de secours n'existait encore en cas d'annulations de vols pour permettre aux passagers bloqués d'être acheminés par train vers leurs destinations.
L'éruption du Grimsvötn a provoqué la fermeture de l'espace aérien de l'Islande dimanche et le panache de fumée a fait ressurgir le spectre de l'Eyjafjöll qui a paralysé le ciel européen en avril 2010.
L'an dernier, les nuages formés par les cendres avaient provoqué la plus grande fermeture d'espace aérien décrétée en Europe en temps de paix, avec plus de 100.000 vols annulés et plus de huit millions de passagers bloqués sur un mois.
Toutefois, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a assuré lundi que son pays était "bien mieux préparé".
"Je pense que nous aurons des informations bien meilleures permettant de faire des adaptations sans forcément décider une interdiction totale des vols comme nous l'avions fait l'an dernier", a-t-il ajouté.
AFP
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