Un barrage de castors a permis d'éviter une vaste pollution dans la province de l'Alberta, puits de pétrole du Canada...
Heureusement que les castors étaient là: vendredi 29 avril, une fuite dans un pipeline de la région de l’Alberta, dans l’ouest du Canada, laisse s’échapper l’équivalent de 28.000 barils de pétrole, soit 4,5 millions de litres. Près du village de Little Buffalo, une bande d’hydrocarbures de 700 mètres de long sur 30 mètres de large se forme tout le long du pipeline et gagne un étang. Mais les castors ont empêché que les dégâts ne soient bien plus importants: les rongeurs avaient construit un barrage qui a permis d’endiguer la fuite.
Le ministre de l’Environnement canadien, Rob Renner, a lui-même annoncé que le barrage de castors avait «contenu le déversement»: «La situation est sous contrôle, a-t-il assuré mercredi dernier. L'impact est minimal sur la faune sauvage.» On déplore tout de même la mort d’une dizaine de canards sauvages, ainsi que quelques castors blessés qui ont dû être euthanasiés. Dans la population du village de Little Buffalo, quelques cas de nausées et maux de tête ont été rapportés.
Heureusement que les castors étaient là: vendredi 29 avril, une fuite dans un pipeline de la région de l’Alberta, dans l’ouest du Canada, laisse s’échapper l’équivalent de 28.000 barils de pétrole, soit 4,5 millions de litres. Près du village de Little Buffalo, une bande d’hydrocarbures de 700 mètres de long sur 30 mètres de large se forme tout le long du pipeline et gagne un étang. Mais les castors ont empêché que les dégâts ne soient bien plus importants: les rongeurs avaient construit un barrage qui a permis d’endiguer la fuite.
Le ministre de l’Environnement canadien, Rob Renner, a lui-même annoncé que le barrage de castors avait «contenu le déversement»: «La situation est sous contrôle, a-t-il assuré mercredi dernier. L'impact est minimal sur la faune sauvage.» On déplore tout de même la mort d’une dizaine de canards sauvages, ainsi que quelques castors blessés qui ont dû être euthanasiés. Dans la population du village de Little Buffalo, quelques cas de nausées et maux de tête ont été rapportés.
La plus importante fuite depuis 1975
L’oléoduc Rainbow, propriété de la compagnie Plains Midstream Canada, avait déjà connu deux fuites en cinq ans. Celle du 29 avril serait la plus importante depuis 1975 dans la région, malgré les deux contrôles qui avaient été faits sur cet oléoduc au cours des cinq dernières années. Près de 300 personnes sont toujours sur place pour nettoyer le pétrole échappé. Selon David Duckett, président de Plains Midstream Canada, 20% du pétrole a été récupéré mais il faudra encore deux à quatre mois pour nettoyer les terres polluées.
L’Alberta est devenu en quelques années le puits de pétrole du Canada: l’exploitation des sables bitumineux a transformé la région et déclenché la colère des écologistes. Les associations dénoncent la destruction de l’environnement autour des sites d’extraction du pétrole et la pollution des cours d’eau. «Des communautés de l'Alberta et de la Colombie-Britannique exigent l'arrêt de ce type de développement à risque, mais le gouvernement refuse d'écouter», réagissait Melina Laboucan-Massimo, représentante de Greenpeace, au lendemain de la fuite.
— Audrey Chauvet
L’oléoduc Rainbow, propriété de la compagnie Plains Midstream Canada, avait déjà connu deux fuites en cinq ans. Celle du 29 avril serait la plus importante depuis 1975 dans la région, malgré les deux contrôles qui avaient été faits sur cet oléoduc au cours des cinq dernières années. Près de 300 personnes sont toujours sur place pour nettoyer le pétrole échappé. Selon David Duckett, président de Plains Midstream Canada, 20% du pétrole a été récupéré mais il faudra encore deux à quatre mois pour nettoyer les terres polluées.
L’Alberta est devenu en quelques années le puits de pétrole du Canada: l’exploitation des sables bitumineux a transformé la région et déclenché la colère des écologistes. Les associations dénoncent la destruction de l’environnement autour des sites d’extraction du pétrole et la pollution des cours d’eau. «Des communautés de l'Alberta et de la Colombie-Britannique exigent l'arrêt de ce type de développement à risque, mais le gouvernement refuse d'écouter», réagissait Melina Laboucan-Massimo, représentante de Greenpeace, au lendemain de la fuite.
— Audrey Chauvet
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