L'affaire des quotas discriminatoires où est impliqué le sélectionneur risque de finir de séparer les anciens champions du monde qui s'expliquent désormais par médias interposés...
Si jamais il a un jour existé un lobby France 98, ce lobby est en passe de voler en éclats après l’onde de choc provoquée par l’affaire des quotas discriminatoires. Unis dans la victoire il y a 13 ans ou pour demander la tête de Raymond Domenech en 2008, les champions du monde n’en finissent plus de se diviser au sujet de leur ancien partenaire, Laurent Blanc, sélectionneur dans la tourmente pour ses propos tenus lors de la fameuse réunion du 8 novembre dernier.
Dans le sillage d’un Lilian Thuram très virulent ou d’un Bernard Lama plus pondéré, Patrick Vieira a pris ses distances avec le patron des Bleus dans un entretien au Monde. «Quand je lis qu'il a dit que "les Espagnols, ils disent: nous, on n'a pas de problème. Des Blacks, on n'en a pas", ou "qu'est-ce qu'il y a comme grands, costauds, puissants? Des Blacks", c'est scandaleux! Ce sont des propos graves», estime le milieu de Manchester City. Si jamais l’association France 98 doit organiser un nouveau match de bienfaisance, des vestiaires séparés risquent de s’imposer pour maintenir une certaine distance entre les pro-Blanc (comme Bixente Lizarazu et Christophe Dugarry) et ceux qui partagent l’avis de Lilian Thuram.
Le silence de Zidane
Par ses propos et sa personnalité, l’ancien latéral droit concentre sur lui les critiques des proches de Laurent Blanc. «Lilian veut passer pour le juge de la cour suprême», a chargé jeudi Christophe Dugarry sur Infosport. Sur RTL, Bixente Lizarazu a interpellé son ancien partenaire de défense: «J'aimerais bien entendre Lilian, Patrick Vieira ou d'autres répondre à cette question : est-ce que Laurent Blanc doit-il démissionner?» Une question à laquelle, Zinedine Zidane se garde bien de répondre. Depuis le début de l’affaire, l’ancien meneur des Bleus est plus muet que jamais.
L’affaire embarrasse d’ailleurs toute les protagonistes. Joints par 20 Minutes, plusieurs champions du monde (joueurs et entraîneurs compris) ont fait valoir leur droit de réserve. Ces petits tacles entre amis ne datent pourtant pas des révélations de Médiapart. En 2008, Emmanuel Petit avouait «ne plus parler à 80%» de ses anciens coéquipiers. Le dernier buteur de la finale a d’ailleurs très vite pris l’habitude de zapper les matchs organisés par l’association France 98. Il a fait des émules. En mars dernier, ils étaient seulement cinq champions du monde présents lors du tournoi de futsal de Bercy. L’affaire des quotas ne risque pas de reboucher le fossé qui s’est creusé entre ceux qui un soir de juillet 1998 ont porté le football français sur le toit du monde.
Si jamais il a un jour existé un lobby France 98, ce lobby est en passe de voler en éclats après l’onde de choc provoquée par l’affaire des quotas discriminatoires. Unis dans la victoire il y a 13 ans ou pour demander la tête de Raymond Domenech en 2008, les champions du monde n’en finissent plus de se diviser au sujet de leur ancien partenaire, Laurent Blanc, sélectionneur dans la tourmente pour ses propos tenus lors de la fameuse réunion du 8 novembre dernier.
Dans le sillage d’un Lilian Thuram très virulent ou d’un Bernard Lama plus pondéré, Patrick Vieira a pris ses distances avec le patron des Bleus dans un entretien au Monde. «Quand je lis qu'il a dit que "les Espagnols, ils disent: nous, on n'a pas de problème. Des Blacks, on n'en a pas", ou "qu'est-ce qu'il y a comme grands, costauds, puissants? Des Blacks", c'est scandaleux! Ce sont des propos graves», estime le milieu de Manchester City. Si jamais l’association France 98 doit organiser un nouveau match de bienfaisance, des vestiaires séparés risquent de s’imposer pour maintenir une certaine distance entre les pro-Blanc (comme Bixente Lizarazu et Christophe Dugarry) et ceux qui partagent l’avis de Lilian Thuram.
Le silence de Zidane
Par ses propos et sa personnalité, l’ancien latéral droit concentre sur lui les critiques des proches de Laurent Blanc. «Lilian veut passer pour le juge de la cour suprême», a chargé jeudi Christophe Dugarry sur Infosport. Sur RTL, Bixente Lizarazu a interpellé son ancien partenaire de défense: «J'aimerais bien entendre Lilian, Patrick Vieira ou d'autres répondre à cette question : est-ce que Laurent Blanc doit-il démissionner?» Une question à laquelle, Zinedine Zidane se garde bien de répondre. Depuis le début de l’affaire, l’ancien meneur des Bleus est plus muet que jamais.
L’affaire embarrasse d’ailleurs toute les protagonistes. Joints par 20 Minutes, plusieurs champions du monde (joueurs et entraîneurs compris) ont fait valoir leur droit de réserve. Ces petits tacles entre amis ne datent pourtant pas des révélations de Médiapart. En 2008, Emmanuel Petit avouait «ne plus parler à 80%» de ses anciens coéquipiers. Le dernier buteur de la finale a d’ailleurs très vite pris l’habitude de zapper les matchs organisés par l’association France 98. Il a fait des émules. En mars dernier, ils étaient seulement cinq champions du monde présents lors du tournoi de futsal de Bercy. L’affaire des quotas ne risque pas de reboucher le fossé qui s’est creusé entre ceux qui un soir de juillet 1998 ont porté le football français sur le toit du monde.
-A.P
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