Saif al-Adel, un responsable égyptien d'Al-Qaïda, a été désigné chef par intérim d'Al-Qaïda, ont affirmé les chaînes Al-Jazira et CNN, mais un responsable américain a indiqué mercredi à l'AFP ne pas avoir d'indications sur cette nomination...
Cet ancien membre des forces spéciales égyptiennes a été nommé chef par intérim du réseau lors d'une réunion de "six à huit responsables d'Al-Qaïda" le 10 mai dans la zone frontalière entre le Pakistan et l'Afghanistan, selon Al-Jazira, qui cite des sources de sécurité pakistanaises.
Al-Qaïda aurait également nommé chef de ses opérations Mohammad Moustapha al-Yamani, selon la chaîne.
CNN avait rapporté la nomination de Saif al-Adel comme chef d'Al Qaïda, s'appuyant sur des informations fournies par Nooman Ben Othman, un ancien militant extrémiste libyen qui a renoncé à l'idéologie d'Al-Qaïda.
M. Ben Othman a indiqué que cette nomination était motivée par la fébrilité des militants d'Al-Qaïda face à l'absence de chef.
La désignation de Saif al-Adel a également été rapportée par le journal pakistanais The News, qui cite des sources non identifiées dans un article daté de Rawalpindi (centre), une ville proche d'Islamabad qui abrite le siège de l'armée pakistanaise.
Mais un responsable américain interrogé sous couvert d'anonymat par l'AFP s'est montré beaucoup plus circonspect.
"Bien que Saif al-Adel a certainement les qualifications pour tenir ce rôle au sein d'Al-Qaïda, il n'y a pas d'indications à ce stade que lui, ou quelqu'un d'autre, a pris la direction permanente ou par intérim du groupe", a-t-il affirmé.
Saif al-Adel, ancien membre du jihad islamique égyptien, est âgé d'environ 50 ans et serait le chef de la branche militaire d'Al-Qaïda. Il se serait réfugié en Iran après l'invasion américaine de l'Afghanistan, d'après différents médias.
Aussi connu sous le nom de Muhamad Ibrahim Makkawi, il est inculpé pour sa participation présumée aux attentats contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es Salaam en 1998 et une récompense de cinq millions de dollars est offerte pour son arrestation.
Selon M. Ben Othman, cette nomination à la tête d'Al-Qaïda pourrait être une manière pour la nébuleuse de tester les réactions à l'arrivée au pouvoir d'un chef ne venant pas de la péninsule arabique, terre sainte de l'islam, en vue de l'introduction de celui qui apparaît comme le successeur naturel de Ben Laden, Ayman al-Zawahiri, un Egyptien. Oussama Ben Laden était lui originaire d'Arabie saoudite.
AFP
Cet ancien membre des forces spéciales égyptiennes a été nommé chef par intérim du réseau lors d'une réunion de "six à huit responsables d'Al-Qaïda" le 10 mai dans la zone frontalière entre le Pakistan et l'Afghanistan, selon Al-Jazira, qui cite des sources de sécurité pakistanaises.
Al-Qaïda aurait également nommé chef de ses opérations Mohammad Moustapha al-Yamani, selon la chaîne.
CNN avait rapporté la nomination de Saif al-Adel comme chef d'Al Qaïda, s'appuyant sur des informations fournies par Nooman Ben Othman, un ancien militant extrémiste libyen qui a renoncé à l'idéologie d'Al-Qaïda.
M. Ben Othman a indiqué que cette nomination était motivée par la fébrilité des militants d'Al-Qaïda face à l'absence de chef.
La désignation de Saif al-Adel a également été rapportée par le journal pakistanais The News, qui cite des sources non identifiées dans un article daté de Rawalpindi (centre), une ville proche d'Islamabad qui abrite le siège de l'armée pakistanaise.
Mais un responsable américain interrogé sous couvert d'anonymat par l'AFP s'est montré beaucoup plus circonspect.
"Bien que Saif al-Adel a certainement les qualifications pour tenir ce rôle au sein d'Al-Qaïda, il n'y a pas d'indications à ce stade que lui, ou quelqu'un d'autre, a pris la direction permanente ou par intérim du groupe", a-t-il affirmé.
Saif al-Adel, ancien membre du jihad islamique égyptien, est âgé d'environ 50 ans et serait le chef de la branche militaire d'Al-Qaïda. Il se serait réfugié en Iran après l'invasion américaine de l'Afghanistan, d'après différents médias.
Aussi connu sous le nom de Muhamad Ibrahim Makkawi, il est inculpé pour sa participation présumée aux attentats contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es Salaam en 1998 et une récompense de cinq millions de dollars est offerte pour son arrestation.
Selon M. Ben Othman, cette nomination à la tête d'Al-Qaïda pourrait être une manière pour la nébuleuse de tester les réactions à l'arrivée au pouvoir d'un chef ne venant pas de la péninsule arabique, terre sainte de l'islam, en vue de l'introduction de celui qui apparaît comme le successeur naturel de Ben Laden, Ayman al-Zawahiri, un Egyptien. Oussama Ben Laden était lui originaire d'Arabie saoudite.
AFP
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